Z-Index : l’humain au cœur du réacteur numérique
Julien Gonzalès ne s’en cache pas : c’est aujourd’hui tout à la fois un homme et un chef d’entreprise heureux. Heureux de la trajectoire de sa start-up devenue PME sans avoir grandi trop vite ni surtout perdu son âme, sa spécialisation ni la cohérence de son équipe(1). Un patron qui cultive l’exemplarité, l’humilité, le management participatif et qui préfère la pénombre de son bureau à la lumière des artifices quand bien même la société qu’il a créée en 2013 – Z-Index – affiche une croissance des plus enviables : 30 000€ de chiffres d’affaires en année 1, plus de 400 000€ sur l’exercice 2020 et des effectifs passés de un (lui-même) à huit et bientôt dix.
Analyste programmeur de formation, ce Lotois a su déceler les besoins spécifiques du secteur automobile en matière de logiciels métiers avant d’élargir cette expertise pointue à des domaines des plus variés. Recruté comme développeur à 22 ans par le syndicat intercommunal Agedi, Julien Gonzalès a pris le virage de l’autoentreprise à 24 ans, est devenu chef de projet à 26 ans pour le compte d’un expert en automobile avec lequel il va poser les rails de Z-Index alors qu’il n’y a que 29 ans. « Mais tout ça, c’est le résultat de 12 à 15 heures de travail par non stop, de beaucoup de sacrifices », tient-il à souligner en réponse aux a priori qui collent encore aux clavier du numérique.
